lundi 19 septembre 2016

LA GRANDE GYNANDRE / Cie de l'Ovale

Mon collègue de la CITF, Denis Alber, m'a proposé de le rejoindre à Monthey où sa compagnie donnait un spectacle à partir de l'oeuvre d'une auteure valaisanne Pierrette Micheloud. Je n'en avais jamais entendu parler. Et les récitals de poésie, j'avoue que... 

Il a réussi à me convaincre quand il m'a dit qu'ils étaient trois chanteurs-musiciens-comédiens (dont Pascal Rinaldi que j'avais vu sur scène il y a... ouh !) à présenter ce spectacle LA GRANDE GYNANDRE. Qui plus est dans un bus ! Ma curiosité m'a toujours bien aidé dans la vie. 

Pendant cette petite heure, en compagnie de deux classes d'étudiants, j'ai découvert l'univers de cette auteure qui m'est devenue familière au fil de cette petite heure durant laquelle on ne voit pas le temps passer. Il faut dire qu'entre les textes et chansons, on l'entend parler d'elle, de son regard sur le monde, et que l'on comprend bien davantage ensuite la portée de ses textes. Car elle dit des choses à la fois simples, profondes et naïves, avec un sens de la formule qui fait mouche : "Je veux des mots qui ne restent pas plus que la neige" / "On dit que la vague efface la vague..." / "Il ne faut plus que les hommes tuent, on a besoin de bras pour la charrue" / "Je suis une révoltée paisible" / "C'est nous qui sommes tout puissants, pas Dieu !" / "Chacun devrait pouvoir transformer son obscurité en lumière."


Il faut évidemment y ajouter la qualité du montage, de l'adaptation des textes, de la mise en musique et de l'interprétation collective aux harmonies riches et généreuses. Bravo à Edmée Fleury, Pascal Rinaldi et Denis Alber. Et la mise en scène est de l'ami Lorenzo Malaguerra, directeur du Crochetan.

Merci les amis pour cette découverte qui donne envie de se précipiter sur les ouvrages de Pierrette Micheloud et sur le site de la Fondation qui défend sa mémoire et son oeuvre.


Pour en savoir plus : www.compagniedelovale.com et www.fondation-micheloud.ch

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